Pousses de Plantain
Le plantain fait partie des plantes peu difficiles qui se plaisent à envahir les prés, les pelouses et les champs. Sur tous les continents, l'homme l'utilise depuis des milliers d'années. Le plantain n'est pas toxique, peut être appliqué sur la peau ou consommé sans aucun risque. Nos connaissances actuelles, très précises quant à sa composition, mettent en évidence de réelles possibilités curatives dans divers domaines, propriétés initialement mises en évidence par les usages empiriques proposés par les "hommes de science" et quelques "guérisseurs" de ces époques anciennes.
Alexandre Le Grand "aurait" traité ses infernales migraines avec des décoctions de feuilles de Plantago (nom botanique du plantain). Ainsi, les vikings l'utilisaient avec succès pour traiter les blessures subies lors de leurs nombreux combats. De leur coté, les indiens d'Amérique traitaient avec des feuilles fraiches les morsures de serpents et autres irritations de la peau.
Alexandre Le Grand traitait ses migraines avec du plantain
Les exemples sont fort nombreux, et les résultats suffisamment encourageants, pour que le plantain ai été cultivé de façon intensive pour subvenir à la forte demande médicinale.
Pour reconnaitre les propriétés qu'on lui prête, il convient d'étudier les composants principaux qu'il recèle. On trouve des pectines et du mucilage, de l'aucubine, de l'apigénine et des tanins ainsi que des vitamines du groupe B et de la vitamine A.
Pas de propriétés antivirales mais trois composants qui attirent notre attention dans le traitement des boutons de fièvre : l'apigénine, les tanins et l'aucubine, tous puissants anti-inflammatoires. De manière indirecte, le plantago pourra donc agir sur l'évolution des boutons de fièvre, favorisant la reconstruction des tissus abimés et permettant ainsi de soulager les douleurs ressenties.
Glucoside d'apigénine
Faisant partie des flavonoïdes, elle se retrouve dans beaucoup de plantes utilisées en pratique phytothérapique médicinale : céleri, camomille, persil, pamplemousse... Son action anti-inflammatoire provient de l'inhibition de la libération de prostaglandine, de nitrite et d’acide arachidonique. Ce dernier, présent dans les parois cellulaires, est le premier maillon de la mécanique inflammatoire.
Comme l'a montré l'étude de Fukushi et all, les tanins inhibent la pénétration des virus dans les cellules. Les tanins sont de puissants astringents, c'est à dire qu'ils resserrent les tissus, d'où leur nom. En effet, les plantes riches en tanins sont depuis fort longtemps utilisées pour tanner les peaux. Le plantain frais contient environ 6 % de tanins.
Molécule d'aucubine
Il s'agit d'un glucoside, dont le nom fut donné par Bourquelot, qui l'isola pour la première fois en 1905, à partir d'une plante : l'aucuba japonica. Par la suite, on s'aperçut que cette molécule se trouvait présente dans nombre de plantes, dont diverses variétés de plantains, conférant à celles-ci de fort intéressantes propriétés médicinales. Elle doit son fort pouvoir anti-inflammatoire en intervenant sur le métabolisme cellulaire de l'acide arachidonique.
Plantain sauvage
C'est pour ces différentes raisons que nous avons utilisé un extrait de plantain pour SilveRpès.
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