Le chocolat se trouve fort justement apprécié par nombre d'entre-nous, cet étonnant produit ayant permis la création d'une ribambelle de boissons, de desserts et de friandises fabuleuses.
Crème dessert au chocolat. Un vrai délice !
Les fêtes de fin d'année approchent et le chocolat va, comme toujours, se tailler la part du lion lors de cette période attendue par petits et grands. Ici, pas de distinction : rares sont ceux qui rechignent à consommer avec délectation ce trésor tiré de la cabosse, le fruit du cacaoyer.
Des cabosses sur une tige de cacaoyer.
Le nom botanique du cacaoyer, Theobroma cacao, se trouve intér
essant à maints égards. Theo pour dieux, et broma pour nourriture : donc littéralement nourriture des dieux. La plante fut, il y a plusieurs milliers d'années, cultivée dans le Yucatán et les Mayas lui attribuaient une origine divine. Au 16ème siècle, soit avant la destructrice invasion espagnole, les Aztèques préparaient avec les cabosses une boisson amère aux vertus toniques : le Tchocolatl. L'amertume est due à la présence d'un alcaloïde, qui fut isolé la première fois en 1878, baptisé théobromine, molécule cousine de la caféine et de la théophylline.
La théobromine et sa "cousine" la caféine !
Le goût légèrement amer et si particulier du chocolat provient de la théobromine. Les effets bénéfiques que l'on constate sur l'humeur résultent du rôle de celle-ci, qui occupe dans le cerveau la place de certains récepteurs de l'adénosine au niveau des synapses. L'adénosine favorise le sommeil : dès lors que la théobromine prend sa place, la somnolence disparaît. Il est important de savoir que la théobromine n'accélère en rien la propagation de l'influx nerveux : ce n'est donc pas un excitant mais elle en bloque le ralentissement.
Le chocolat entretient donc la forme, la bonne humeur, sans avoir d'effets excitants.
Puisque nous sommes presque tous porteurs du virus de l'herpès, sagement endormi dans des neurones, la consommation de chocolat peut-elle avoir un impact sur les poussées d'herpès labial ? Pour certains, il s'agit d'un fait bien établi. Qu'en est-il vraiment ? Le déclenchement est-il systématique ? Une analyse fondée sur des faits biochimiques pourra-t-elle apporter une réponse claire ?
Le chocolat comporte de nombreuses molécules, mais seules deux nous intéressent ici : la théobromine, et l'arginine. La première est un alcaloïde qui, au niveau des synapses du cerveau, entre en compétition avec l'adénosine et qui procure une sensation de bien-être, ce qui est l'effet visible et recherché dans la consommation du chocolat. Mais la théobromine n'a aucun impact sur les poussées d'herpès. Seule l'arginine se trouve concernée. L'arginine, que l'on trouve dans le chocolat, est l'un des vingt acides aminés utilisés par l'organisme pour fabriquer ses protéines. Et le virus de l'herpès en a également grand besoin pour effectuer sa réplication.
Molécule d'arginine
Un étude de Valérie B. M. Inglis, publiée en 1967, démontre "In vitro" que l'arginine est un médium essentiel pour le réplication du virus de l'herpès. Les autres mécanismes viraux, absorption, pénétration et mise en sommeil, ne sont pas affectés.
On sait, depuis 2009, que la méthylation de l'arginine par la PRMT1 d'une protéine virale (ICP 27) régule la réplication de l'HSV1. En effet, une hypométhylation de ce secteur, entraîne une inhibition de la réplication virale.
Molécule de Lysine
De nombreux sites Internet proposent de la lysine pour lutter contre les poussées herpétiques au motif que cet acide essentiel rentrerait en concurrence avec l'arginine dont il entraverait les effets. Mais il n'y a aucune preuve scientifique de ce fait.
Alors que faire ?
Deux éléments doivent être pris en considération :
En d'autres termes, une alimentation saine et équilibrée permettra de consommer du chocolat sans conséquence sur d'éventuelles poussées herpétiques.
Alors ne nous privons pas...
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